L'interview d'Ahmed El-Hariry

J'étais tout d'abord heureux pour le Sénégal et il n'y a rien d'étonnant à ça parce qu'au final nous sommes tous des frères qui habitent sur le même continent; nous sommes confrontés aux mêmes problèmes et conflits mais nous partageons aussi les mêmes moments de joie.
Je dirai ensuite que le fait d'être un photographe professionnel me conduit à avoir un regard neutre sur les évènements et cela ne m'empêche évidemment pas de me prononcer sur les conflits humanitaires.
La troisième raison est qu'en tant que photographe documentaiste, j'avais le devoir de documenter et d'immortaliser ces merveilleux moments pour les sénegalais surtout qu'ils se passaient loin de leur terre natale, à Paris.
Je dirai en dernier que je l'ai fait à ma manière parce que je n'ai jamais été un grand fan de football.
Ahmed El-Hariry : Je prends actuellement des photos avec un appareil photo professionnel qui n'est pas le mien. En attendant de m'en procurer un, j'utilisais celui de mon ami Sohieb avant qu'il ne retourne en Égypte et maintenant, j'utilise celui de ma fiancée.
La photographie par smartphone est vraiment révolutionnaire! J'estime que c'est un cap que doit franchir tout photographe.J'ai pour ma part commencer la photographie avec le Nokia N97. C'est un téléphone qui a un appareil photo peu sophistiqué (5 mégapixels) et cela n'a pas été un obstable pour moi. Au contraire, c'est en l'utilisant que j'ai appris la photographie.
